Nouveau site de la paroisse: www.paroisseetudiantedetoulouse.fr
va voir!!

Abbé Simon d'Artigue -
paroisse-etudiante@orange.fr

mardi 25 septembre 2007

Messe étudiante


chaque dimanche à 19h sera célébrée une messe étudiante
à saint Pierre des chartreux
(21 rue valade).
un peu de piété dans ce monde de brutes...

Réservation de salles

La paroisse saint Pierre est la votre!
Si vous avez besoin de vous réunir n'hésitez pas, nous avons plein de salles (10, 20, 30, 60, 200 places) et de chapelles, elles sont à votre disposition.
Pour les réserver il suffit que vous écriviez à: tcabrieres@free.fr et si elles sont libres, elles sont pour vous!

dimanche 23 septembre 2007

le chemin


je suis le chemin
et vous ne m’avez pas suivi
je suis l’ami
et vous ne m’avez pas aimé

je suis la parole
et vous ne m’avez pas écouté

si vous êtes malheureux
ne me le reprochez pas

la tolérance.


Petit coup d’œil sur le programme télé de la semaine : le lundi sur la une c’est mon choix : « j’éduque mes enfants à coups de trique ou c’est moi qui leur achète leur cannabis : le lundi pour le mardi contre »
le mardi soir sur la deux ; jean Luc Delarue : « j’envoie mon caniche chez le psychologue et ma mère en maison de retraite : ça se discute »
Qu’elle que soit l’opinion peut importe l’important c’est d’en discuter et surtout, surtout de toutes les tolérer : la tolérance c’est si beau ! d’ailleurs quand vous demandez dans un sondage d’opinion quelle est la valeur la plus importante pour vous : la première loin devant toute les autres c’est la tolérance et ce que vous détestez le plus… : l’intolérance (eh oui ça marche ensemble !)
aujourd’hui on devrait effacer de tous nos frontons de mairie liberté égalité fraternité (c’est grave dépassé) et le remplacer par le hype : tolérance
aujourd’hui si t’es pas tolérant t’as même pas le droit de parler, c’est comme un présupposé et si par malheur tu fais preuves d’un peu de circonspection, voir de sens critique ou pire que tu remets en cause un avis : intolérant : condamnation immédiate : dehors !
du coup imaginez une petite conversation entre étudiants (c’est d la fiction !) prenons un thème qui revient e temps en temps quand trois ou quatre se réunisse surtout en fin de soirée autour de la dive bouteille : la religion : « ouais tu vois moi je crois en rien mais je suis tolérant, j’accepte tout ; ouais tu vois moi je crois en une force supérieure mais je sais pas trop, réponse quasi unanime : ouais t’as raison (oui en fin de soirée c’est rarement très profond au niveau de l’argumentaire) ; ouais moi je crois que toute les religions se valent : islam, judaïsme, christianisme, chamanisme, boudhisme, tantrisme et tutti quanti, tout ça c’est pareil, c’est juste une façon de voir les choses : ouais t’as raison » en fait à les écouter tout le monde a raison, on vit dans le meilleur des mondes, tout le monde a raison, personne ne sait sur quoi d’ailleurs, mais c’est pas là l’essentiel, l’essentiel vous avez compris c’est d’être tolérant. et puis il se trouve qu’autour de cette table il y a un catholique (oui un catholique à le droit de se retrouver à des heures indues de la nuit a refaire le monde et la religion avec trois amis tolérants autour d’une bonne bouteille, y’a pas de mal) donc notre catholique veut amener sa contribution au débat t il ose : « moi je crois qu’il n’y a qu’un seul Dieu et un seul sauveur : Jésus-Christ » (on dirait du saint Paul non ?) alors là réaction immédiate : tu serais pas un peu tolérant toi de nous asséner tes vérités toute faites. ah oui t’es catholique c’est ça ! t’as la vérité et t’es le seul à l’avoir ! » fin d conversation.
en fait tu as le droit de tout dire pourvu que tu acceptes tout, même ce qui est totalement contradictoire. le problème de ce genre de tolérance c’est qu’elle risque de nous rendre totalement indifférent les uns aux autres, nous enfermant chacun dans notre opinion, chacun dans notre solitude, voir chacun dans notre erreur. tu crois ce que tu veux, tu penses ce que tu veux, tu dis ce que tu veux, tu fais ce que tu veux : respect ; respect mais surtout tu ne me gonfles pas !
eh bine nous catholique nous ne pouvons nous contenter, de cette manière de voir les choses, de ce monde là, un monde froid et poli, respectueux et distant un monde où l’on accepterait tout tant que ça ne me dérange pas c monde où on est prêt à laisser notre vieux voisin seul pourvu qu’il ne fasse pas trop de bruit, laisser le pauvre crever tant qu’il n’encombre pas nos trottoirs.
non pour nous catholique il y a une valeur au dessus de la tolérance, la vérité, non pas un discours bine huilé, pas tant un bataillon de dogmes, pas non plus de beaux raisonnements ou des concepts fumeux, pas un programme politique : pour nous la vérité c’est un homme Jésus-Christ, c’est st Paul qui le dit : « il n’y a qu’un seul Dieu, qu’un seul médiateur entre Dieu et les homme : un homme, le Christ Jésus. »
et voila c’est reparti l’intolérance à bloc ! un seul Dieu, un seul médiateur et les juifs et les musulmans et les hindous alors ! qu’est ce que t’en fais ? Je les respectent infiniment comme homme, comme croyant même, mais je crois profondément, du fond des tripes et du cœur que Jésus-Christ est le seul médiateur, le seul sauveur, le seul chemin vers Dieu, Dieu lui même. ou alors il faut que je jette la bible, il faut que je corrige la page de saint Paul que nous venons de lire. et bine non, dans la bible je prends tout, je ne laisse rien que ça me plaise ou non, que je comprenne ou non, je prend tout, tel que l’église me la transmet depuis 2000 ans et je préfère largement m’appuyer sur sa force, sur sa stabilité, sur sa vérité que sur mon opinion. tu sais cette opinion qui fluctue au gré du dernier qui a parlé. non j’ai besoin pour bâtir ma vie de quelque chose de stable, d quelqu’un de solide : Jésus-Christ c’est lui la vérité, non pas une idée mas une personne, une personne que je peux aimer, que je peux suivre et imiter. il n’y a pas un gramme d’intolérance à croire en lui. mais alors si tu crois du fond de ton cœur qu’l est le sauveur, le seul médiateur entre Dieu et les homme, si tu crois qu’il est le chemin à suivre pour parvenir au bonheur : tu ne vas tout de même pas le garder pour toi, tu vas brouiller les piste et enfumer ceux qui ne le connaitrait pas ! c’est criminel. si tu le crois tu dois le dire ! quand on a un trésor, comme celui on le partage on le garde pas pour soi, c’est un devoir, un devoir de charité que d’annoncer la vérité en laquelle on croit.
mais avant de l’annoncer, prend le temps de le rencontrer dans la prière, approche toi de lui pour qu’il te nourrisse de son corps et de sa vie, demande lui de rendre ton cœur semblable au sien, prends du temps pour le connaître, l’aimer et alors sans même t’en rendre compte tu rayonneras Jésus-Christ !

amen

lundi 17 septembre 2007

L'enfant prodigue


Vous avez peut être entendu sur les radios cette chanson de Cali qui répète sans cesse « c’est quand le bonheur… » Qui d’entre vous veut être heureux ? ….Personne ne proteste, c’est parce que ma question est idiote, tout le monde veut être heureux, tous les hommes cherchent le bonheur. Ils ne cherchent même que ça, il le cherche à tout prix, pour tout vous dire parfois quand on les regarde on se dit même qu’il le cherche n’importe comment. Allez dans la rue et posez la question à n’importe qui, le gros joueur de rugby (supporters du 15 de France, s’il en reste), la grand-mère au marché, le pilier de bistrot, le gamin qui sort de l’école, la maman qui pousse un landau, tous ils vous répondront la même chose, « bien sur que je cherche le bonheur », mais ne vous en allez pas tout de suite après leur avoir posé la question, restez quelques instants devant eux, parce que cette réponse n’est pas suffisante. Ils sont plus âgés que vous, ils ont plus d’expérience il devrait savoir où se trouve le bonheur, et vous ça vous intéresse de savoir où est ce qu’il se cache le bonheur, comment vivre heureux. Alors voilà quelques réponses qu’ils pourraient vous faire : la jeune lolita vous dira que c’est de regarder la star’ac et d’apprendre à chanter comme Beyoncé, le jeune glandeur qui hante les berges de garonne, vous dira que le bonheur c’est de passer son samedi après midi à compter les mouette sous le pont neuf, (vous le regarderez un peu étonné, parce que vous ça ne vous amuserez pas du tout), un autre vous dira que le bonheur c’est le samedi soir de pouvoir aller passer la nuit à l’aposia, de rentrer épuisé le dimanche matin et de traîner jusqu’à stade2 (vous le regarderez encore plus étonné parce que vous le dimanche c’est votre jour préféré alors vous n’allez pas le perdre à traîner au fond de votre lit), un troisième vous dira que c’est de se retrouver en famille, et les plus âgés, les plus sages risque de se taire et de ne vous donner comme réponse que leur sourire.
Tout ça ne vous avance pas beaucoup dans votre enquête pour trouver le bonheur et vous aller finir par vous énerver si on ne vous dit pas où il est ce foutu bonheur, parce que tout ces petits bonheurs à deux balles qu’ont vous à proposé jusque là ils ne vous contentent pas, vous ce que vous cherchez c’est un vrai bonheur, un grand bonheur, un bonheur qui pourrait remplir une vie.
Alors là vous avez besoin d’un vrai spécialiste en bonheur, quelqu’un qui touche en la matière : Jésus christ, là vous avez un vrai pro, vous êtes entre de bonnes mains, approchez-vous écoutez-le.
Vous avez entendu depuis le début de la messe toute ces allusions à la joie « ma bouche annoncera ta louange », « je suis plein de reconnaissance pour celui qui me donne la force » « réjouissez vous avec moi » et plus loin dans cette parabole ils n’ont pas l’air heureux ce père et son fils. Il est peut être là ce bonheur que tous les hommes cherchent, il est peut être dans cette page d’évangile qui semble réjouir le cœur.
Vous l’avez vu ce jeune garçon : il avait tout pour être heureux, un père qui l’aime, une maison pour vivre, des amis et le voilà qui préfère tout quitter pour aller chercher le bonheur (et oui lui aussi, comme tout le monde). Alors il s’en va, il achète bien quelques petits bonheurs mais quand il n'a plus d’argent pour s’en payer et bien il se retrouve comme un gland, bien malheureux, mais vous sentez bien qu’un bonheur qu’on achète ce n’est pas un vrai bonheur. Alors il se rappelle le bon temps, le temps du bonheur tranquille, le temps du bonheur gratuit, quand il était chez son père avec ceux qui l’aiment, il s’en souvient, et alors il se lève avec la peur de se prendre un raclée paternelle, mais bon il préfère toujours ça que de vivre dans la misère, au milieu des porcs, il retourne chez son père à qui il demande pardon, pardon d’avoir eu la tête un peu dure. et le père ne fait ni une ni deux, c’est la fête. C’est ça le bonheur, ça vous étonne, c’est en tout cas ça le bonheur que nous propose Jésus, un bonheur gratuit, un bonheur qui va droit au fond du cœur pour le remplir.
Je vous disais que Jésus c’est un spécialiste en bonheur, il sait où se trouve la source, il sait comment nous nous en coupons, il sait comment nous y relier et cette petite histoire qu’il vient de nous raconter c’est un peu le mode d’emploi du bonheur.
Le bonheur c’est assez simple en fait, le bonheur c’est d’être aimé et d’aimer en retour, le bonheur il est de se savoir aimer et d’être avec ceux qu’on aime. Or nous savons bien que dans nos vies il y a mille choses qui nous empêchent d’aimer, la haine, la rancune, le mensonge, la jalousie, la médisance la liste serait longue. En un mot c’est ce que l’Eglise appelle le péché, c’est un mot qui fait peur, un mot que l’on n'aime pas trop employer et c’est normal parce que ce mot recouvre des réalités qui nous abîment, qui nous défigurent, qui nous rongent de l’intérieur, qui nous empêchent d’aimer. et plus on laisse de place à ces péchés dans nos vies moins on est capable d’aimer. Ils font leur travail dans notre cœur, petit à petit ils nous séparent des autres et de Dieu, ils nous font nous replier sur nous-même, il nous font nous justifier, nous nous disons : « C’est pas moi qui ai commencé ; de toute façon c’est de sa faute ; et puis à quoi ça sert de lui demander pardon de toute façon il ne me pardonnera pas ; ou encore j’ai trop honte… » milles excuses que nous nous disons et qui en fin de compte nous empêche d’aimer. Face à ces péchés (et chacun de nous a les siens, ou alors que celui qui n’en a pas me jette la première pierre) il y a deux possibilités :
soit vous dites ça c’est encore un truc des curés, un discours bien ficelé pour nous donner mauvaise conscience, dans ce cas là Jésus ne peut rien faire pour vous, en tout cas il ne vous forcera pas la main, libre à vous de rester garder les porcs en les regardant manger les gousses, libre à vous de vivre rampant dans la boue ;
soit vous faites comme l’enfant prodigue (c’est le mode d’emploi du bonheur de tout à l’heure, un mode d’emploi assez simple vous allez voir) vous vous levez et vous dites « père pardonne-moi ». Il suffit de ça, mais il faut ça, il faut que vous vous leviez et que vous alliez vers votre Père du ciel. Il faut que vous vous leviez, c’est à dire qu’il faut que vous quittiez votre péché, ce péché qui nous maintient par terre, qui nous fait ramper dans la boue, (Satan aime nous voir ramper), mais nous ne sommes pas fait pour ramper, nous sommes fait pour marcher debout, libre et droit, c’est comme ça que Dieu nous a fait, c’est comme ça qu’il nous veut. Une fois debout il faut lui demander pardon et là alors ce pardon que nous lui demandons, mais il nous l’accorde, tout de suite, comme ça là, sans chipoter, sans marchander il n’attendait que ça, de nous pardonner, de nous remplir de sa joie, de nous combler de ses dons, il s’apitoyait de nous voir si malheureux, comme dans la chanson il nous attendait, il attendait que nous fassions le premier pas, c’est celui la qui coûte, tous les autres c’est Dieu qui les fait.
Mais tout ça ce n’est peut être pas encore bien clair et le bonheur vous commencez à voir où il se trouve, vous voyez à peu prés comment on y arrive mais le chemin n’est pas très bien balisé, alors la sainte Eglise, notre mère, nous donne cette seconde lecture : « voici une parole sure qui peut être acceuillie sans réserve ! –c’est saint Paul qui le dit ! -le Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs » et comment ? : grâce à ces ambassadeurs, saint Paul, les apôtres en premiers, ce sont eux qui ont reçu de Dieu le ministère de la réconciliation, ce sont eux qui ont reçu le pouvoir de remettre les péchés. Mais vous me direz que ça vous fait un e belle jambe parce que saint Paul, il est mort, oui, lui est mort mais ses successeurs sont encore vivants, le ministère, la grâce se transmet, nos prêtres, ces ambassadeurs du Christ ont reçu de Jésus ce pouvoir de nous réconcilier avec Dieu !
Vous chercher le bonheur, comme Cali, comme tous nos contemporains, ne nous épuisons pas sur des chemins sans issue, allons confesser nos péchés, et chaque fois que nous en aurons besoin allons recevoir ce pardon qui nous libère de nos chaînes, ce pardon qui change toute une vie et la comble du seul bonheur qui dure celui que Dieu nous offre. Et quand vous l’aurez trouvé souvenez vous que beaucoup de nos contemporains ont rejeté Dieu de leur vie et qu’ils cherchent désespérément le bonheur sans vraiment le trouver, (peut être y a t il là un rapport de cause à effet). Peut être qu’en abandonnant Dieu on perd aussi ce dont son cœur est plein, , en laissant Celui qui nous pardonne on oublie le chemin du pardon, en perdant de vue le Serviteur on perd le sens du service, en s’éloignant de Celui qui nous aime on ne sait plus aimer, en quittant la Source de toute joie on laisse se tarir la joie en nos cœurs.
Alors peut être nous revient-il à nous chrétiens de dire aux hommes de notre temps : « vous cherchez le bonheur ? cherchez, cherchez mieux, cherchez Dieu et là, vous trouverez le bonheur »

« honneur et gloire au roi des siècles, au Dieu unique invisible et immortel pour les siècles des siècles ! »

Amen

jeudi 13 septembre 2007

Animation liturgique


Si tu as quelques compétences en chant, si tu joues d'un instrument et si tu veux louer le Seigneur et le servir dans la liturgie, tu es le bienvenu!

Nous avons besoin de toi, tu pourras intégrer un groupe de musicien pour animer la messe du dimanche soir 19h, de temps en temps, une fois par mois, une fois par an, c'est toi qui vois.


n'hésite pas à nous écrire: paroisse-etudiante@orange.fr

mercredi 12 septembre 2007

Pasta du dimanche


Chaque dimanche soir après la messe nous vous proposons de rester dîner ensemble autour d'un plat de pâtes. (rien de bien compliqué, juste histoire de se retrouver avant d'attaquer la semaine)



Il vous suffira au début de chaque messe de vous inscrire sur le panneau que vous trouverez à l'entrée de l'église.

Catéchuménat

Si tu souhaites être initié à la foi chrétienne, si tu souhaites te préparer au baptême, à l'eucharistie ou à la confirmation, nous te proposons de rejoindre un groupe d'étudiants qui comme toi a ce désir.

n'hésites pas à nous contacter: paroisse-etudiante@orange.fr
" Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, ce que nos mains ont touché du Verbe de vie ; car la Vie s’est manifestée : nous l’avons vue, nous en rendons témoignage ... ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous aussi soyez en communion avec nous. "
1 Jn. 1,3

mardi 11 septembre 2007

Historique


L'ordre des Chartreux a été fondé par Saint Bruno en 1084 dans un vallon du diocèse de Grenoble. Au 16e siècle, les frères chartreux, chassés de Castres par les protestants, vinrent à Toulouse contruire un vaste monastère qui couvrait une dizaine d'hectares sur le campus actuel de l'Université des Sciences Sociales. Devenu un arsenal durant la Révolution, il ne reste, aujourd'hui, que trois côtés de l'arcature du cloître.
l'église, consacrée en 1612, comporte une nef divisée en 2 parties: la première pour les fidèles, la seconde pour les chartreux qui avaient leur propre entrée, derrière le choeur. L'intérieur, magnifiquement décoré, comprend des fresques, des bas-reliefs, plusieurs séries de tableaux et un somptueux autel en marbre. À droite du choeur, un tympan représentant la cène surmonte la porte de la chapelle du Crucific: elle s'ouvre sur de belles boiseries du 17e siècle.

L'orgue

L'orgue fut construit de 1677 à 1682 par Robert Delauney et agrandi vers 1760 par Jean-Esprit Isnard et Joseph Cavaillé. À la Révolution, en 1792, il est transféré de l'église des Jacobins à Saint-Pierre-des-Chartreux par J.B. Micot et subit des transformations par Frédéric-Jean Junck en 1854 puis Théodore Puget et fils en 1880 et 1902, enfin Maurice Puget en 1958.
La majeure partie de la tuyauterie des XVIIè et XVIIIè siècles se trouvait cependant dans l'orgue au moment de sa récente restauration (achevée en 1982): le facteur Gerhard Grenzing a réalisé ici un très bel orgue classique français en respectant les deux périodes de l'orgue.
Le buffet a été classé « monument historique » le 30 octobre 1914 alors que la partie instrumentale l'a été le 22 décembre 1969.